C’est le ministre du Commerce qui fait l’annonce le samedi 7 décembre dernier au Sénat à Yamoussoukro, présentant le budget-programme de son ministère pour l’année 2025. Selon des médias locaux, le ministre Souleymane Diarrassouba a tenu à rassurer les sénateurs sur l’impact limité que cette situation pourrait avoir sur les relations commerciales entre la Côte d’Ivoire et ces pays.
« Le Mali est l’un de nos principaux clients, avec des exportations avoisinant les 909 milliards FCFA, ce qui en fait notre troisième client au niveau mondial et notre premier client au sein de la CEDEAO. Le Niger, quant à lui, représente environ 33 milliards FCFA d’exportations, soit le 43e client mondial de la Côte d’Ivoire », a dit Souleymane Diarrassouba.
Le ministre Ivoirien du Commerce a indiqué que les pays de l’AES demeurent des débouchés importants pour l’économie ivoirienne. Le ministre a également rappelé que la plupart des industries installées en Côte d’Ivoire dépendent en grande partie du marché sous-régional, avec une part de 20 à 40 % de leur activité tournée vers les autres pays de la région.
Toutefois, il a précisé que même en cas de sortie effective de ces pays de la Cedeao, les mécanismes de coopération économique mis en place par l’UEMOA, qui regroupe huit pays de la région, garantiront la continuité des échanges commerciaux.
« La libre circulation des biens et des personnes continuera grâce à l’UEMOA. Mais des ajustements seront nécessaires, notamment en ce qui concerne les titres d’identité et les cartes d’assurance brune », a affirmé le ministre.
