Quatre Français détenus pour espionnage libérés par Ouagadougou 

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Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso / © présidence du Faso

L’information est confirmée par la présidence française indiquant que le Président Emmanuel Macron s’est entretenu, mercredi 18 décembre 2024, au téléphone avec Sa Majesté le roi Mohammed VI, Roi du Maroc, afin de le remercier chaleureusement de la réussite de la médiation qui a rendu possible la libération des quatre Français retenus depuis un an au Burkina Faso.

Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a été sensible à la méditation du Roi du Maroc Mohamed VI, en consentant à la libération de quatre espions français interpellés à Ouagadougou, il ya une année.

Pour Paris, les quatre hommes qui avaient été interpellés le 1er décembre 2023 étaient des agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), rejetant les « accusations d’espionnage ».

Les relations entre Ouagadougou et Paris se sont détériorées depuis le putsch du Capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022 qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.

Déjà en septembre 2023, l’attaché de Défense de France au Burkina a été expulsé. 

Mi-janvier 2024, le Burkina a dénoncé l’accord militaire de 2018 qui permettait le stationnement des forces françaises, quelque 400 militaires français stationnés à Kamboinssin, au Nord-Est de Ouagadougou. 

Fin janvier 2024, la France a rappelé son ambassadeur au Burkina Faso, Luc Hallade, pour « consultations » et a aussi annoncé le retrait des soldats français, baptisées « Sabre », du pays. L’ambassadeur Hallade ne reviendra plus dans le pays et depuis, la représentation de Ouagadougou n’est dirigée que par un chargé d’affaires.

Le 19 février 2024, l’état-major des armées du Burkina a officiellement annoncé la fin des opérations de la force française Sabre à partir du sol Burkinabè. 

Fin février, le Burkina Faso a dénoncé « l’accord d’assistance militaire technique » conclu à Paris le 24 avril 1961 entre la République de Haute Volta et la République française », y compris, « ses deux annexes ». Le pays avait donné un mois, soit le 28 mars, à tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires Burkinabè pour quitter le pays. 

Dernièrement en avril 2024, quatre diplomates ont été sommés de quitter le territoire Burkinabè.


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