Pluie de mariages ce samedi à Ouagadougou 

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Les couples de musiciens à gauche celui de Alif Naaba et à droite, Smockey

En attendant les chiffres officiels des différentes municipalités, on pourrait affirmer sans risque de se planter, que c’est une journée record en termes de célébration de mariages dans la capitale Burkinabè mais pas que, dans d’autres localités du pays. 

Si ce samedi, des personnalités publiques, des musiciens tels Smockey et Alif Naaba se sont mis la « corde au cou », ils ne sont cependant pas les seuls à passer cet examen avec brio. 

Toute la capitale était, samedi, en effervescence entre mariages civils, religieux ou encore coutumiers. Des chaises, des tentes dressés dans plusieurs quartiers de Ouagadougou pour célébrer des unions étaient bien visibles. 

Même en circulation, certains ont bravé la dernière mesure de la mairie de Ouagadougou limitant à 10, le nombre de véhicules pour les cortèges de mariage. 

Si Burkina Yawana n’est pas en mesure de s’aventurer sur les chiffres de ce jour – trop prématuré – on évalue cependant pour la seule journée à plusieurs dizaines d’union célébrées.

Et il y a bien un élément qui pourrait motiver tous ces mariages. Il s’agit des derniers jours de l’année et ce samedi 28 décembre était le dernier samedi de 2024, jour généralement prisé pour les célébrations d’union. 

En attendant que la mairie de Ouagadougou fasse le point des mariages en 2024, on se rappelle qu’en avril 2023, elle estimait que le nombre de mariage civils dans la commune de Ouagadougou, était en régression de 25% entre 2022 et 2021. 

3 681 mariages civils avaient été célébrés dans la commune de Ouagadougou en 2022 contre 4 947 en 2021, avait précisé la commune dans son point. 

En 2022, il y a eu 3 340 mariages monogamiques et 341 mariages polygamiques contre 4 518 mariages monogamiques et 429 mariages polygamiques en 2021, indiquait la commune. 

En plus du mariage civil, on dénombre les mariages religieux et coutumiers qui ne sont pas encore, bien que majoritaires, reconnus par la loi. Ces mariages devraient être reconnus très prochainement avec la relecture de la loi sur le code des personnes et de la famille au Burkina. 


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