
L’homme politique malien Issa Kaou Djim a été condamné, lundi, à une peine de deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme, pour « offense publique envers un chef d’État étranger » et « injures par le biais de systèmes d’information ».
Tout est parti de sa participation à une émission télévisée où il mettait en doute la dernière tentative de coup d’État au Burkina.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) avait protesté et dénoncé des « propos jugés gravissimes » de Kao Djim à l’encontre du Burkina et de ses dirigeants prétextant, précisait l’organe de régulation, « sans aucune preuve, que l’affaire de la énième tentative de déstabilisation du Burkina Faso n’est qu’un montage ».
Le CSC avait ainsi demandé à la Haute Autorité de la Communication (HAC) du Mali de « réserver toute suite qu’elle jugera appropriée à la diffusion de cette émission ».
Après la protestation du CSC, l’homme politique malien avait été interpellé mi-novembre et placé sous mandat de dépôt depuis cette date.
