
Le gouvernement ivoirien a réagi, mercredi, dans ce qu’on pourrait désormais appeler l’affaire Alino Faso. Pour le porte-parole du gouvernement, l’activiste burkinabè n’a pas disparu, il a plutôt été interpellé.
« Personne n’est portée disparue en Côte d’Ivoire », a déclaré Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement.
« Il a été interpellé. Aujourd’hui il y a une procédure qui est en cours. Il y a des choses qui lui sont reprochées », a-t-il expliqué demandant d’attendre le communiqué du procureur.
« Je vous rassure. On ne disparaît pas en Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’enlèvement forcé (…) », a-t-il précisé.
« Nous sommes respectueux des droits de l’homme, des procédures », a ajouté le ministre Coulibaly.
Alino Faso est depuis vendredi entre les mains de la Direction de la surveillance du territoire (DST), un service de renseignement ivoirien dépendant du ministère de l’Intérieur.
Plusieurs sources affirment que l’activiste est soupçonné d’espionnage de de mener des activités subversives sur le sol ivoirien et le tout, dans un contexte de relations tendues entre le Burkina et la Côte d’Ivoire. «
Une affaire suivie de près par les autorités burkinabè.
« Nous suivons bien l’affaire », avait affirmé, dimanche, à Burkina Yawana une source au sein du gouvernement Burkinabè sans trop de commentaire.
Une réponse à « Alino Faso n’a pas disparu, il a été interpellé, (gouvernement ivoirien) »
[…] l’épouse de Alino Faso, Séna Traoré, évoquait un enlèvement et une disparition de son mari. Le gouvernement ivoirien avait aussitôt réagi précisant que l’activiste n’avait pas disparu, mais plutôt avait été interpellé dans les règles de l’art et que ses droits étaient […]
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