
Au lendemain de la plainte de l’ancien ministre du Commerce Harouna Kaboré pour « diffamation et calomnie » contre Oumar Coulibaly, l’activiste a reconnu, mardi, s’être trompé et a présenté ses « sincères excuses au ministre Harouna Kaboré pour cette atteinte à son image, à son honneur et à sa respectabilité ». Il affirmait en substance dans une publication via sa page Facebook que le restaurant « Cocorico » de Alino Faso situé à Abidjan en Côte d’ivoire appartiendrait à l’ancien membre du gouvernement de Roch Kaboré.
« Après ce post, j’ai été interpellé par plusieurs personnes qui ont marqué leur étonnement et m’ont soutenu, la main sur le cœur, qu’il n’y a aucun lien entre Alino Faso et le Dr Harouna Kaboré, ancien ministre du Commerce », écrit-il dans son mea-culpa.
L’activiste vivant en exil en Côte d’Ivoire et très opposé au régime du Capitaine Ibrahim Traoré poursuit qu’après « plusieurs vérifications avec d’autres sources, il s’avère que cette information (ndlr sur Harouna Kaboré) n’est pas juste ».
« Par conséquent, par devoir d’honnêteté et de responsabilité, et dans le souci de rétablir la vérité des faits, je viens par ce poste, et sur ce même mur où le précédent écrit avait été posté, démentir cette information », indique M. Coulibaly se fondant encore en « excuses ».
L’ancien ministre burkinabè du Commerce (2018-2021) Harouna Kaboré avait annoncé, lundi, via ses réseaux sociaux avoir porté plainte justement pour « diffamation et calomnie » contre l’activiste Oumar Coulibaly. L’annonce avait été relayée par Burkina Yawana.
« Je viens de déposer une plainte ce jour 20 janvier 2025 en Côte d’Ivoire (Abidjan) contre l’auteur de cette publication afin que cette diffamation et cette calomnie sur ma personne ne reste pas impunie », avait-il annoncé.
Selon les informations de Burkina Yawana, l’ancien ministre et son conseil doivent dans les prochaines heures, étudier la demande de pardon de l’activiste. Ils aviseront s’il faut poursuivre et ou suspendre la procédure ouverte contre Oumar Coulibaly. La plainte étant déjà sur la table du procureur.