L’Unité d’Action Syndicale (UAS) avec ses six centrales syndicales et 17 syndicats autonomes a dénoncé, samedi lors de sa conférence publique, des « atteintes injustifiées aux libertés individuelles et collectives ».
Les syndicats qui ont reconnu que le Burkina fait face à une guerre injuste et lâche imposée par des groupes terroristes ont affirmé que la situation actuelle reflète un contexte profondément marqué par les actes néfastes de ces bandits dépourvus de foi et de loi.
Selon le site en ligne Faso7 qui a couvert la conférence publique, le secrétaire général de la Confédération Syndicale Burkinabè, Guy Olivier Ouédraogo a souligné que, dans ce même contexte, on observe des atteintes injustifiées aux libertés individuelles et collectives.
« Le fait qu’il y ait des enlèvements, des emprisonnements, des réquisitions, les atteintes à la liberté de presse, au droit à l’information du public, ainsi que des accusations portées contre certaines personnes sans qu’elles soient jugées, suscite de vifs débats au sein de notre population. Ces divergences d’opinions, où certains se montrent favorables, d’autres opposés, et d’autres encore partagés, créent une situation peu constructive », a-t-il déclaré et rapporté par le site en ligne.
Pour lui, poursuit le journal citant M. Ouédraogo, nul n’est opposé aux intérêts de la nation. Le secrétaire général de la Confédération Syndicale Burkinabè a appelé l’État à redoubler d’efforts afin que l’ensemble de la population puisse mieux comprendre les enjeux actuels et adhérer pleinement aux actions entreprises.
En plus de la question de la crise sécuritaire ainsi que les atteintes aux droits et aux acquis en matière de liberté, les syndicats ont évoqué la cherté de la vie et l’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) et l’intégration des indemnités dans le calcul des pensions.
