
Les fonctionnaires ressortissants burkinabè, maliens et nigériens à la Cedeao vont cesser de travailler en septembre prochain, soit dans huit mois, annoncent des médias.
Ils sont environ cent trente-cinq burkinabè, maliens et nigériens qui seront concernés par la mesure.
Les employés concernés devraient bénéficier d’indemnités de cessation de service a hauteur, au minimum, « de trois mois de salaire de base et d’un mois de salaire de base pour chaque année de service continue jusqu’à concurrence de douze ans », indiquent des médias citant les textes de l’organisation.
La rupture entre les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a officiellement pris effet le 29 janvier 2025.
Une période de transition de six mois s’est ouverte pour mener des négociations entre l’organisation sous-régionale et la nouvelle alliance du Sahel. Des négociations pour discuter des termes de la rupture et – pourquoi pas – laisser une fenêtre de rétractation à l’AES.