La France appelle à un « cessez-le-feu immédiat et sans conditions » au Congo

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La France a appelé, samedi, « instamment les parties à mettre en œuvre le cessez-le-feu immédiat et sans conditions » décidé lors du sommet conjoint de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) tenu les 7 et 8 février 2025.

Le pays dit condamner « avec fermeté l’offensive du M23 soutenue par le Rwanda dans le Sud-Kivu en direction de Bukavu, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) », précisant être « très préoccupée par les combats en cours, qui aggravent une situation humanitaire déjà dramatique ».

« Le M23 doit cesser immédiatement son offensive et se retirer des territoires dont il a pris le contrôle. Le soutien aux groupes armés par toutes les parties doit cesser », précise la France.

Le pays dit réaffirmer « sa solidarité envers la République démocratique du Congo et son attachement indéfectible à son intégrité territoriale et à sa souveraineté » ajoutant qu’il « appelle au retrait sans délai des forces rwandaises du territoire de la République démocratique du Congo ».

Pour la France, la « priorité va au retour au cessez-le-feu et à la reprise du dialogue » et le pays « appelle instamment les parties à mettre en œuvre le cessez-le-feu immédiat et sans conditions décidé lors de ce sommet ».

Il appelle aussi « l’ensemble des groupes armés dont le M23 à déposer les armes et à reprendre le dialogue pour mettre un terme aux violences et protéger les populations civiles ».

Le pays de Emmanuel Macron se dit prêt à la mise en œuvre de nouvelles sanctions multilatérales contre tous les acteurs contribuant au conflit armé, à l’instabilité et à l’insécurité à l’Est de la RDC.


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