
Peu à peu le Togo se rapproche de la confédération de l’alliance des Etats du Sahel (AES). L’annonce est faite par le ministre des Affaires étrangères himself .
« Le Togo envisage de rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES), une décision stratégique qui pourrait renforcer la coopération régionale et offrir un accès à la mer aux pays membres », a écrit le ministre Robert Dussey via ses réseaux sociaux.
« Une démarche qui suscite l’intérêt et marque un tournant dans la politique africaine », a indiqué le ministre Dussey.
Ce n’est pas une première fois. Mi-janvier, le ministre togolais des Affaires étrangères n’avait pas écarté la possibilité pour son pays d’intégrer la nouvelle Alliance des États du Sahel reconnaissant le désir d’une quête de « souveraineté » de ces pays.
« Pour moi, ce n’est pas impossible mais c’est la décision du Président de la République », avait déclaré le chef de la diplomatie togolaise dans une interview à la chaîne de télévision VOX Africa.
Pour le ministre Dussey, les populations voteront même « oui » si un référendum devrait se tenir. « Demandez aux populations togolaise si le Togo veut rentrer dans l’AES, vous verrez leur réponse. Elles vous diront oui », avait-t-il indiqué.
« Quand il y a un coup d’Etat pensez-vous qu’il fallait faire la guerre pour rétablir la personne qui a perdu le pouvoir Togo? », s’était-il interrogé faisant allusion à l’intervention militaire que projetait la Cedeao pour rétablir Mohamed Bazoum.
« Nous sommes proche de ces pays, parce que nous sommes dans une même vision, celle de nos pays et de l’Afrique d’abord. Nous sommes africains et quand nous parlons des langues, nous parlons de l’Africaphonie », avait déclaré Robert Dussey.
Pour le ministre, les pays de l’Alliance des Etats du Sahel ont décidé de recouvrir leur souveraineté. « Ils sont Africains d’abord, et ce n’est pas qu’ils quittent un camp pour aller vers un autre camp, c’est ce que moi je sais, mais pour nous qui les fréquentons, ce qui nous lie, c’est que nous avions la même idéologie, c’est l’Afrique d’abord, c’est notre pays d’abord », avait-il dit précisant au passage que le Président Assimi Goita était « une chance pour le Mali ».