Les journalistes de VOA ont été placés en congé administratif ce samedi. Ils ont également reçu l’ordre de rester joignables par téléphone et e-mail. Ils doivent fournir leurs informations personnelles aux ressources humaines et ne peuvent plus accéder aux locaux ou aux systèmes internes sans autorisation préalable.
Une décision faisant suite à la signature d’un décret signé par le président Donald Trump, vendredi, supprimant sept agences fédérales, dont Voice of America (VOA) et Radio Free Europe.
Ces médias, financés par le gouvernement américain, jouent un rôle clé dans le « soft power » des États-Unis d’Amérique à l’étranger.
Il s’agit du plus grand et du plus ancien diffuseur international américain, fondé en 1942. VOA produit du contenu numérique, télévisé et radiophonique dans 47 langues à destination des audiences situées en dehors des frontières américaines.
Reporters sans frontières (RSF) – dans un communiqué – a condamné cette décision brusque de l’administration Trump qui a décidé de placer l’ensemble du personnel de Voice of America (VOA) en congé administratif.
RSF appelle le gouvernement américain à restaurer VOA et exhorte le Congrès ainsi que la communauté internationale à agir contre cette mesure sans précédent.
En octobre 2024, le Burkina Faso avait suspendu La Voix de l’Amérique pour une durée de trois mois à la suite de commentaires faits par l’un des journalistes de la chaîne. Il s’agissait de la deuxième suspension de la VOA au Burkina Faso pour la seule année 2024.
