Burkina Yawana

Le gouvernement – suite aux événements de Solenzo – a lancé un appel aux terroristes pour que la guerre qui dure depuis une dizaine d’années prenne fin. Pour ceux qui prendront les armes contre le Burkina, ils subiront la force de la riposte, qui n’est autre que la mort, a prévenu le gouvernement.

« Nous lançons un appel à ce que la guerre cesse et que les terroristes déposent les armes parce que nous n’avons pas besoin de multiplier les victimes. Il faut que nous puissions travailler à développer le Burkina Faso », a affirmé le porte-parole du gouvernement Gilbert Ouédraogo dans un élément diffusé par la télévision nationale. 

« Cette situation nous donne aujourd’hui une fois de plus – parce que ce n’est pas la première fois – d’apporter un démenti cinglant à tous ces médias mensonges et à toutes ces personnes qui ont fait malheureusement de la désinformation leur sport favori », a déploré le ministre Ouédraogo.

« Aujourd’hui, vous avez vu de vous-même près de 305 personnes qu’on avait dit avoir été exterminées par l’armée burkinabè. C’est totalement faux », s’est-il indigné ! « Vous avez la preuve vous-même, à travers les images, vous avez échangé avec toutes ces personnes présentes », a ajouté le porte-parole du gouvernement.

« Nous invitons les gens à faire foi uniquement qu’aux médias sérieux, les médias qui font de la désinformation, qui espèrent par cette désinformation, soulever les populations contre le gouvernement ou entamer le moral des forces de défense et de sécurité, nous leur disons que c’est peine perdue parce que le travail est fait avec professionnalisme et nous n’entendons pas compromettre les droits humains », rassure M. Ouédraogo et d’indiquer qu’aucun burkinabè ou citoyen vivant sur le territoire burkinabè ne verra ses droits lésés. 

Par contre, insiste-t-il, « ceux qui prendront les armes contre le Burkina vont subir la force de la riposte qui n’est autre que la mort ». 

Samedi, dans un élément à la télévision nationale, le gouvernement annonçait avoir convoyé 305 personnes à Ouagadougou. Ces familles étaient utilisée par des terroristes comme bouclier dans une forêt de la Boucle du Mouhoun. Parmi, des enfants, des femmes et personnes âgées.