
Les ressortissants du Mali peuvent désormais circuler sans entrave avec leur nouveau passeport de la confédération des États du Sahel (AES). Pour des médias locaux, après plusieurs semaines de désagréments pour les usagers, la France a officiellement reconnu le passeport biométrique des détenteurs du passeport AES du Mali.
Le document qui a été mis en circulation le 29 janvier 2025 avait été introduit pour examen par les autorités maliennes au consulat de France le 10 mars, mais son traitement avait pris du retard, créant des tensions et des interrogations parmi les voyageurs concernés.
Ainsi, selon les médias maliens, les premiers titulaires du passeport AES s’étaient rapidement heurtés à des blocages administratifs, notamment dans certaines chancelleries européennes, du fait de l’absence de reconnaissance officielle.
Plusieurs Maliens ont témoigné de leurs difficultés à voyager, alimentant l’inquiétude autour de la validité du document dans l’espace Schengen.
La situation est désormais clarifiée: les services diplomatiques français ont donné leur feu vert après avoir minutieusement examiné le nouveau passeport.
Le colonel Mamadou Sougouna, conseiller technique au ministère malien de la Sécurité expliquait fin mars que les autorités maliennes avaient transmis à temps une note technique détaillant les modifications apportées aux pages de couverture, ainsi qu’un exemplaire physique du passeport. Un effort qui a finalement permis la reconnaissance officielle du document.
Selon les informations de Burkina Yawana, le Burkina Faso n’a pas encore enregistré d’incident avec le nouveau passeport AES. A l’ambassade de France par exemple, sur plus de 3000 visas octroyés en 2024, aucun des usagers ne s’est présenté avec le nouveau passeport AES. Selon nos informations, la partie française est en train de travailler à valider le passeport AES du Burkina et les choses, précisent nos sources, « se passent dans l’ordre normal ». A priori, rien ne devrait bloquer ou entraver le processus.
Au Niger, c’est le même processus même si le consulat et l’ambassade restent d’encore fermés. Mais si les autorités nigériennes en font la demande, rien ne devrait aussi empêcher la partie française à étudier et à valider le nouveau passeport.