
Une organisation de la société civile apportant son soutien au Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a dénoncé, lundi 21 avril 2025, une « tentative de déstabilisation » orchestrée par un « groupuscule d’officiers militaires, soutenus par Paris, certains pays voisins et des apatrides ». Au-delà de mettre en garde ces « déstabilisateurs », l’organisation a condamné les « provocations répétées de l’Algérie ».
En conférence de presse, lundi, Burkina Remparts a dénoncé ce qu’elle qualifie de « faits graves et préoccupants liés à l’actualité sous-régionale et à l’Alliance des États du Sahel (AES) ».
L’organisation de la société civile révèle que « ces derniers temps, un groupuscule d’officiers militaires, soutenus par Paris, certains pays voisins et des apatrides, tentent désespérément de porter un coup à la révolution progressiste populaire du camarade Capitaine Ibrahim Traoré ».
Burkina Remparts a insisté sur le fait « qu’aucune personne en dehors du Président Ibrahim Traoré n’est éligible pour gouverner ce pays dans l’intervalle de la transition décidé aux assises nationales par le peuple ».
Burkina Remparts a mis en garde contre toute tentative de manipulation. « Ceux qui s’y risqueront apprendront à leurs dépens que la colère du peuple est sans limites », a indiqué l’organisation dans sa déclaration liminaire parvenue à Burkina Yawana.
« La patience du peuple a ses limites. Au moment opportun, il s’invitera à la danse, et le chaos pour les apatrides sera sans appel », menace Burkina Remparts.
L’organisation a aussi réagi sur la destruction du drone malien par l’Algérie. « Nous condamnons fermement les provocations répétées de l’Algérie, qui, au lieu de favoriser la paix et la coopération, adopte une posture de confrontation nuisible à la stabilité régionale », s’est indignée Burkina Remparts.
De plus, affirme-t-elle, « nous dénonçons l’ingérence de puissances étrangères, notamment la France, qui tente de saper les efforts de l’AES pour garantir la souveraineté de nos États ».
Elle estime que « l’attaque injustifiable menée par l’Algérie contre un drone malien sur le territoire souverain du Mali, à Tinzawaouaten le 1ᵉʳ avril 2025, constitue une violation flagrante du droit international et une atteinte directe à notre souveraineté ». Une telle escalade, dit-elle, ne peut rester sans réponse.
« Nous réprouvons la posture anti-diplomatique de l’Algérie, qui, par son refus du dialogue et de la recherche de solutions pacifiques, menace la stabilité de la sous-région », a indiqué Burkina Remparts et d’appeler « tous les dirigeants africains à se mobiliser contre le néocolonialisme et l’impérialisme sous toutes leurs formes ».
L’organisation a réaffirmé son « soutien indéfectible aux chefs d’État de l’AES qui, par leur courage et leur détermination, œuvrent à la restauration de [la] souveraineté et à la construction d’un avenir de justice et de dignité ».