La France était au Sahel à la demande de la Cedeao, (Macron)

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Le Président français Emmanuel Macron

Le Président français a dernièrement justifié la présence des troupes françaises dans les pays du Sahel. La France, selon le chef d’État, y était à la demande de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour protéger ces pays contre les terroristes.

« On était là parce que ces responsables politiques élus par leurs peuples nous avaient demandé de les protéger. Et la Cedeao nous avait demandé de les protéger face au terrorisme », a révélé dans un entretien le Président Macron en visite d’Etat à Madagascar.

« Le premier sommet que j’ai fait en juillet 2017 avec tous les présidents de ce qu’on appelait à l’époque le G5 Sahel, j’ai dit, il faut mettre des projets, il faut de la gouvernance parce que dès qu’on arrête un groupe terroriste, il arrive à attirer des gens parce qu’on n’y a pas d’espoir », a poursuivi le Président français reconnaissant que la France a « un peu payé le prix de la mauvaise gouvernance politique », c’est-à-dire, explique-t-il, qu’il y a un système politique dont les jeunes ont voulu se débarrasser (…) « On a été emporté avec. Mais on n’était pas là par connivence », s’est justifié Emmanuel Macron.

Et on a fait ce qu’on devait faire, déclare le Président français. « Il y aurait sans doute pas à coup sûr le Mali si on n’était pas intervenu en 2013 (…) », affirme-t-il et d’indiquer: « mais on est resté trop longtemps dans une posture de soutien sans que ça ne bouge sur les projets et justement et sur la rénovation démocratique ».

Macron affirme-t-il qu’il a beaucoup de regrets pour la jeunesse de ces pays. « C’est une jeunesse à laquelle je suis éminemment attaché. On a des millions de maliens, de burkinabè, de nigériens qui sont venus en France, des familles partagées parce qu’on a tellement fait avec ces pays », déplore-t-il et de préciser: « on a des dizaines de jeunes soldats qui sont partis mourir pour éviter que les terroristes prennent possession du pays (ndlr Mali) ».

Je suis heureux, dit-il affirmant mettre peut-être une réserve. « Qu’est-ce qu’on a mal fait? Qu’est-ce qui s’est passé? », s’interroge-t-il. « Ce qu’on a mal fait, c’est qu’on n’a pas réussi à sortir de la réponse sécuritaire », reconnaît Emmanuel Macron et d’assurer: « j’ai pourtant redoublé d’effort ».


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