
L’ancien ministre Bassolma Bazié, président de la Commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel a répondu au général Michael Langley qui avait affirmé que les « ressources minières du Burkina Faso ne profiteraient pas à la population et serviraient plutôt à la protection du régime en place ». « Mon Général Michael E. Langley, des Cartes clés ont manqué dans votre cursus », a écrit M. Bazié dans une tribune publiée sur sa page Facebook et d’en déduire que lorsque le « cursus d’une personne est fait sans les cartes des origines dont il est question, il peut manquer le substantiel humain ; pour simplement devenir une chaire humaine dressée pour broyer. D’où dans beaucoup de broyages des enfants de l’Afrique, des cerveaux sous de peaux noires ont été utilisés ».
Le Burkina Faso à travers le ministère des Affaires étrangères avait protesté contre les propos du commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (US AFRICOM).
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Mon « Général » Michael E. Langley, des Cartes clés ont manqué dans votre cursus : voir sur le PAGNE NOIR !
Dans l’après-midi du mercredi 8 mai 2024, au Ministère de la Fonction Publique à Ouagadougou, j’ai reçu une délégation de la diaspora africaine à travers le monde présente au Burkina Faso dans le cadre d’un voyage organisé par l’Institut africain pour le Développement de la Diaspora (ADDI). La délégation composée de plusieurs dizaines de personnes a d’abord été reçue par Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, Chef de l’Etat. Suite à des contraintes liées aux plans de vols, la délégation a mandaté des représentants conduits par Servace Maryse Dabou afin de passer en leur nom pour féliciter et encourager le ministre d’État en charge de la Fonction publique.
La délégation dira en substance : « Dans ce combat, vous n’êtes pas seuls, car nous avons besoin des dirigeants corrects et non des dirigeants qui sont à gauche et à droite à la fois. Nous sommes fiers de la conduite du Burkina Faso à l’heure actuelle », a indiqué le porte-parole de la délégation, Dr Aurelie M. Allegra.
La délégation a, en outre, félicité le ministre Bassolma Bazié pour son discours prononcé à la tribune de l’Organisation des Nations Unis (ONU), le 23 septembre 2023. Pour ce faire, elle a remis un lot de gadgets symbolisant la libération des noirs de l’esclavage et des livres au ministre en charge de la Fonction publique. En effet, le « PAGNE NOIR » porte plusieurs « SYMBOLES ». Chacun de ces « SYMBOLES » représente une carte géographique tracée par nos aïeux et grands-parents déportés en esclaves aux Etats-Unis d’Amérique. Ils se servaient de ces cartes pour s’échapper du joug de ces traitements inhumains.
En leur mémoire, ces cartes ont été rassemblées et reconstituer en tissus par leurs descendants. Mieux, la délégation a signifié au Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, qu’ils ont été « déshumanisés » durant des siècles car beaucoup d’entre eux ne savent aucunement d’où viennent leurs parents.
Mais, avec l’exemplarité dans la Gouvernance administrée par le Chef de l’Etat Burkinabè, l’espoir leur permet de renaitre dans l’âme en fierté, honneur, dignité, liberté et identité.
La délégation a donc émis une doléance : permettre à tout africain noir et surtout américain, touché par cette renaissance africaine au SAHEL, et qui ignore de quelle contrée ses parents ont été déportés aux USA, d’acquérir la nationalité Burkinabé.
« Le ministre d’État, Bassolma Bazié, a, pour sa part, remercié ses hôtes pour leur geste symbolique. Il a indiqué que le discours prononcé à la tribune des Nations Unis est celui du Président de la Transition burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré. Le ministre d’État a précisé qu’il rendra compte de tout ce qu’il a reçu des mains de ses invités, au Président… »(Cf DCRP).
Ce qui a été fait.
D’où le 15 mai 2023, à l’occasion de la Journée nationale des Coutumes et des Traditions, la première pierre d’une maison de la Diaspora a été posée au Centre Culturel Yilo de Koukouldi. Une Maison qui servira à tout frère et toute sœur de la Diaspora d’y passer son séjour soit pour rechercher ses origines africaines, soit pour se ressourcer sur le sol de ses ancêtres africains sans distinction aucune.
Mon « Général » Michael E. Langley, croyez-vous avec votre parcours professionnel et de votre rang dans l’Armée que plusieurs africain(e)s de toutes les contrées dans le Monde, dont les Etats Unis d’Amérique, vont dépenser tant d’énergie et numéraires pour braver tous les clichés et autres peintures rupestres sur la carte d’un Pays et venir rencontrer un Président dont la gestion des ressources de son Pays est problématique ? Je vous invite à suivre la vidéo dont référence est portée en dessous. Je ne pense pas que ces personnalités manquent d’intelligence voire de conscience donc de discernement !
Mais, je comprends. Lorsque le cursus d’une personne est fait sans les cartes des origines dont il est question, il peut manquer le substantiel humain ; pour simplement devenir une chaire humaine dressée pour broyer. D’où dans beaucoup de broyages des enfants de l’Afrique, des cerveaux sous de peaux noires ont été utilisés.
Ici, j’ose inviter ardemment l’Institut africain pour le Développement de la Diaspora (ADDI), de se faire entendre à travers le monde entier afin que chacun comprenne que les Pays du SAHEL notamment le Burkina Faso n’est pas en quémande de souveraineté mais en quête de Souverainement. Le Président Donald TRUMP a dit « l’Amérique aux Américains », donc la quête de la souveraineté est pour que le Burkina soit aux Burkinabè.
Une réponse à « Bassolma Bazié répond au commandant de l’US Africom »
[…] révolutionnaire. La révolution est symbolisée par quelqu’un qui sait unir », a dit l’ancien membre du gouvernement précisant que le Président Ibrahim Traoré est un homme droit, de vérité et c’est pourquoi, […]
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