
Le reggaeman ivoirien est au centre d’une vive indignation au Burkina Faso après la sortie de son dernier album « Ta lumière » le lundi 28 avril 2025. Sans le nommer clairement, le reggaeman guinéen Elie Kamano affirme qu’avant de chanter n’importe quelle thématique en reggae, il faut cerner tous les paramètres de la situation pour éviter de « radoter et d’être la risée du monde ».
La barre de recherche de Facebook l’a rendu populaire en l’espace de quelques heures. Dans l’album de 26 titres, Fadal Dey a présenté sa première vidéo, le titre « Tu parles trop ».
Immédiatement, les internautes au Burkina n’ont pas attendu pour marquer leur indignation estimant que la chanson vient saper les efforts des autorités burkinabè.
Des influenceurs, des hommes de culture, des artistes ont condamné à l’unanimité cette dernière sortie de Fadal Dey et qualifient le musicien d’ingrat.
La réplique de Elie Kamano est sans ambages. Dans un post sur sa page Facebook le mercredi 30 avril 2025, la star du reggae – sans citer Fadal Dey clairement – a affirmé qu’avant de chanter n’importe quelle thématique en reggae, il faut cerner tous les paramètres de la situation pour éviter de « radoter et d’être la risée du monde ».
« Je suis sûr à 1000% que si le premier précurseur du reggae était encore vivant aujourd’hui, le connaissant pour ses prises de position en faveur des peuples en quête de souveraineté et d’affranchissement total, il serait déjà allé faire un pèlerinage au Burkina Faso non seulement pour toucher du doigt les dures évidences auxquelles sont confrontées le peuple Burkinabe et son leader, mais aussi pour user de son micro pour interpeller l’humanité », a-t-il écrit et d’inviter ses collègues musiciens de ne pas utiliser « l’héritage de Bob (ndlr Bob Marley) à des fins commerciales et politiques » car, dit-il, du ciel, il nous regarde.