
La Côte d’Ivoire a autorisé les Etats-Unis à implanter une base de drones à Bouaké, dans le centre du pays.
Le 16 mai 2025, à Abidjan, le ministre de la Défense Téné Birahima Ouattara s’est entretenu avec l’ambassadrice américaine Jessica Davis Ba et le général Michael Langley, chef du Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), avec pour objet, le lancement d’un projet stratégique de base de drones de dernière génération à Abidjan, rapportent les médias locaux dont linfodrome.
Selon le média, ce projet marque une nouvelle étape dans l’alliance ivoiro-américaine contre le terrorisme. Si les États-Unis renoncent à implanter une base militaire complète, l’option retenue reste celle d’une infrastructure de surveillance high-tech par drones, depuis une position stratégique, la base aérienne militaire de Bouaké, dans le centre du pays.
Une base à Bouaké après le refus de Korhogo
Initialement, le général Langley envisageait l’installation de cette base de drones à Korhogo, dans le Nord. Mais les autorités ivoiriennes ont rejeté l’idée, jugeant l’emplacement trop proche de l’aéroport, une zone prioritairement commerciale. Après concertation, le gouvernement ivoirien, précise le média, a proposé une partie de la base aérienne de Bouaké, jugée plus adaptée pour des opérations militaires et logistiques.
La lutte contre le terrorisme, priorité pour les deux pays, bénéficie déjà d’un important appui technique, logistique et en matière de partage de renseignements.
Selon Abidjan, la base permettra de déployer des drones pour la surveillance régionale, le renseignement et le soutien aux opérations contre les groupes armés opérant dans la sous-région.
Une coopération sécuritaire renforcée et respectueuse
La partie américaine s’est félicitée de la qualité de la collaboration avec l’armée ivoirienne, qualifiée de « respectueuse et mutuellement bénéfique ».
L’installation de cette base high-tech devrait également renforcer les capacités de l’armée ivoirienne, tout en positionnant la Côte d’Ivoire comme un acteur clé dans la sécurité régionale en Afrique de l’Ouest, indique le média citant les autorités ivoiriennes.
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