
L’écrivain professionnel Adama Siguiré a suggéré d’interdire la France aux futurs bacheliers de l’Alliance des États du Sahel (AES). « Nous devons interdire aux futurs bacheliers de l’AES de faire des études universitaires en France », a-t-il écrit sur sa page Facebook précisant que la « rupture s’assume urbi et orbi ».
Le Consultant en leadership et management des cellules sociales a sa vision du système éducatif qu’il appelle « système néocolonial français ». Pour lui, ce système « inintelligent et médiocre forme des complexés arrogants et des serviteurs zelés et incultes ».
Dans sa tribune intitulée « construire notre modèle politique sur notre culture et notre identité: le défi de notre Révolution », M. Siguiré explique que la « Révolution a besoin de grands esprits et non pas de grands diplômés ». « La Révolution a besoin de scientifiques et de savants et non pas de scientistes et de sages », estime l’enseignant de philosophie.
« Que c’est triste de constater comment certains jeunes gens manquent d’âme. Que c’est triste de constater que certains jeunes gens, certains diplômés, sont convaincus qu’ils mourraient s’ils changeaient de milieu et de température », déplore Adama Siguiré indiquant que « notre école forme des lâches, des peureux et des pleurnichards dont le nouveau monde n’a pas besoin ».
« On comprend facilement cet esprit de servitude volontaire qui est aussi l’expression de la misère et de la déchéance des diplômés. Le défi aujourd’hui de notre Révolution, c’est de construire des révolutionnaires pour que la machine ne se grippe pas dans le temps ou dans l’espace », a écrit l’écrivain professionnel.
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