Le Président Laurent Gbagbo a annoncé, samedi 7 juin 2025, alors en meeting dans la commune de Port-Bouët, que le parti au pouvoir veut la bagarre alors, il y aura la bagarre, assure-t-il. Laurent Gbagbo a dénoncé sa radiation de la liste électorale définitive et a protesté contre le quatrième mandat de Alassane Ouattara
« Vous avez voulu la bagarre, on fera la bagarre. Moi je n’ai pas cherché la bagarre », a affirmé le Président Gbagbo parlant du parti au pouvoir le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
« Comme il veut faire la bagarre, on va faire la bagarre », indexant le Président Ouattara et de s’interroger: « est-ce que trop n’est pas trop? » « Si c’est moi qu’ils cherchent, il faut leur dire qu’ils m’ont trouvé. Ils cherchent la bagarre, on va se battre », a-t-il insisté. L’ancien Président affirme qu’il va se battre pour son honneur et pour la Côte d’Ivoire.
La question du quatrième mandat
Laurent Gbagbo est revenu lors du meeting et à plusieurs reprises sur une éventuelle candidature à un quatrième mandat du Président Ouattara. Pour lui, le troisième mandat pouvait encore se comprendre. « Quatrième mandat là, Gon Coulibaly est mort encore ? », s’interroge M. Gbagbo.
Le Président Gbagbo revenant en arrière affirme qu’il a remporté la présidentielle de 2010 ayant fait plus de 3000 morts. Laurent Gbagbo estime que le pouvoir en place est en train de réunir les mêmes conditions d’une crise électorale. Ça ne passera pas pour lui cette fois-ci, prévient-il. « Une fois vous nous avez eu, vous ne pouvez pas nous avoir une deuxième fois. Non », a-t-il déclaré sous les ovations des militants réunis par milliers.
« Je suis venu vous dire que celui qui est candidat pour un quatrième mandat, il n’est pas candidat. Celui qui est candidat pour un quatrième mandat, il n’a qu’à savoir que nous ferons tout pour qu’il ne soit pas candidat », a assuré l’ancien chef d’Etat et d’insister une fois de plus: « il n’y a pas de quatrième mandat parce que Amadou Gon Coulibaly n’est pas mort de nouveau ».
« Il y en a qui disent que Gbagbo est trop vieux, il n’a qu’à laisser. Mais entre Alassane et moi qui est vieux ? », s’est interrogé l’ancien Président d’octobre 2000 à avril 2011.
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