Burkina Yawana

Le Président du Faso le Capitaine Ibrahim a affirmé, lundi 9 juin 2025, que le Burkina Faso n’est pas pauvre. Le pays est bien riche et se sont ses richesses qui sont convoitées, insiste-t-il.

« Une fois que nous avons atteint un certain niveau, vous comprendrez encore mieux pourquoi on nous combattait », a dit le chef de l’Etat expliquant que parce que le pays est riche, riche de sa valeur humaine, riche de ses valeurs morales, mais surtout riche de son sous-sol. 

« Le Burkina est bien riche et ce sont ces richesses-là qui sont convoitées. Mais ces richesses doivent profiter aux Burkinabè. Rien n’a encore commencé en termes d’exploitation des ressources naturelles et de rétribution au niveau des masses populaires », a dit le Président du Faso. 

« Nous pouvons changer le visage de notre pays, nous pouvons quitter cette situation de sous-développement et nous retrouver très vite en pays émergent. Il suffit de travailler », affirme-t-il appelant les populations à s’y mettre en travaillant. « Autant les combattants se sacrifient au front, il faut que dans l’administration nous arrivions à nous sacrifier aussi. Il faut que nous puissions faire en sorte de travailler au-delà de ce que nous avons l’habitude de faire, de pousser nos capacités plus loin, parce que comme je le disais, il faut qu’on aille très vite. C’est en allant vite que l’on peut surprendre ceux qui cherchent à nous diviser, ceux qui cherchent à nous maintenir dans notre situation de pauvreté », indique le Président Traoré. 

« Le Burkina Faso n’est pas pauvre. Je vous le dis, je vous le répète, nous sommes un pays très riche et c’est ça notre problème majeur.

Ils ne veulent pas que nous prenions conscience que nous sommes riches et pouvoir exploiter nos richesses. Et au-delà du Burkina, le Sahel tout entier est riche, immensément riche et je sais que vous le savez tous », a dit le Président du Faso. 

« Le Sahel ne restera pas pauvre. Nous continuerons à construire l’AES, à être forts, résilients, faire de l’AES un espace de sécurité totale, pouvoir exploiter convenablement les ressources et que cela profite à nos masses populaires », a laissé entendre le chef de l’Etat.