Le Burkina lance son premier Forum des Métiers de la Mine 

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Présidium du forum des métiers de la mine à l’ouverture du forum à Ouagadougou le jeudi 19 juin 2025. DR/ Abdoul-Abasse Kapioko, stagiaire

La Chambre des Mines du Burkina organise les 19 et 20 juin 2025, à Ouagadougou, la toute première édition du Forum des Métiers de la Mine. Une initiative inédite qui met l’accent sur le capital humain comme moteur de performance pour l’industrie minière nationale.

Ouagadougou accueille, les 19 et 20 juin 2025, le tout premier Forum des Métiers de la Mine, une plateforme d’échanges initiée par la Chambre des Mines du Burkina (CMB). Placé sous le thème : « Capital humain, levier de performance pour l’industrie minière », cet événement de deux jours ambitionne de créer une passerelle entre le monde minier et les jeunes en quête de perspectives professionnelles.

Les participants au forum. DR/ Abdoul-Abasse Kapioko, stagiaire

La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence de plusieurs personnalités, dont le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique, Dr Boubakar Savadogo, aux côtés de nombreux représentants du secteur minier.

« Ce forum est né de la nécessité de répondre aux nombreuses interrogations autour des métiers miniers. Il s’agit d’un espace de sensibilisation et de rencontre pour aider les jeunes à découvrir les différentes professions du secteur, à mieux s’orienter, mais aussi à apprendre comment y accéder concrètement », a expliqué Ousséni Derra, Président du comité d’organisation.

Ousséni Derra, Président de la Chambre des mines du Burkina Faso, Président du comité d’organisation du forum. DR/Abdoul-Abasse Kapioko, stagiaire

Il a insisté sur le fait que beaucoup de diplômés ignorent encore les métiers disponibles dans l’industrie minière, ni comment y postuler efficacement. 

Le forum ambitionne donc de les accompagner, les informer, les aider à rédiger des CV et lettres de motivation adaptées, et surtout leur offrir une visibilité sur les débouchés réels. Également, leur ambition est de faire de ce forum un véritable cadre de dialogue multi-acteurs.

Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique, Dr Boubakar Savadogo. DR/Abdoul-Abasse Kapioko, stagiaire

Pour le ministre Dr Boubakar Savadogo, des efforts seront conjointement mis en avant entre son département, le ministère des Mines et de la Chambre des Mines afin de concevoir une nomenclature des métiers spécifiques au secteur minier.

« Nous avons entamé un travail avec le ministère des Mines et la Chambre des Mines pour élaborer une nomenclature des métiers du secteur. L’objectif est de permettre aux jeunes de mieux s’orienter, et aux centres de formation, lycées professionnels et universités, de proposer des parcours adaptés aux besoins réels du secteur », a-t-il déclaré.

Salif Boussim, Directeur de cabinet du ministre des Mines, représentant le ministre des Mines. DR/Abdoul-Abasse Kapioko, stagiaire

Il a indiqué également que cette rencontre se veut être à la fois une vitrine des opportunités professionnelles, mais aussi un espace stratégique de réflexion sur les voies et moyens permettant aux jeunes burkinabè d’accéder à une formation de qualité et à des emplois durables.

Au-delà des panels de haut niveau, le forum propose des mini-ateliers pratiques, des stands d’exposition tenus par des entreprises et écoles partenaires, ainsi qu’un focus particulier sur la transformation locale de l’or, perçue comme un levier majeur d’emploi et de création de valeur.

Dr Désiré Nacoulma , représentant du parrain Idrissa Nassa, Président de la Confédération générale des entreprises du Burkina Faso, PDG de Coris Holding. DR/Abdoul-Abasse Kapioko, stagiaire

Environ 600 participants sont attendus, dont des représentants d’institutions publiques, d’écoles professionnelles, d’universités, de sociétés minières, de cabinets de recrutement et d’associations estudiantines.

Avec cette première édition, la Chambre des Mines pose les bases d’une dynamique nouvelle, où le capital humain n’est plus considéré comme un simple maillon, mais comme un acteur stratégique du développement minier. 

Reste à espérer que cette initiative suscite des vocations et renforce les passerelles entre formation et emploi dans ce secteur clé de l’économie burkinabè.

Abdoul-Abasse Kapioko, stagiaire

 


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