Les Etats-Unis sont entrés en guerre dans le conflit Israélo-iranien dans la nuit de samedi à dimanche en frappant trois sites nucléaires iraniens. Le Président Donald Trump a affirmé que les capacités d’enrichissement du pays étaient désormais « complètement détruites ».
Selon le président américain, des avions ont frappé trois des principaux sites nucléaires iraniens: Ispahan, Natanz et Fordo, sur lequel a été larguée une « charge complète de bombes ».
L’Iran doit « maintenant accepter de mettre fin à cette guerre », a estimé Donald Trump, lançant: « L’heure de la paix a sonné ».
« S’ils ne le font pas, les prochaines attaques seront bien plus importantes », a-t-il menacé l’Iran, affirmant que le pays a le choix entre « la paix ou la tragédie ».
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité dans un message vidéo son homologue américain pour cette attaque. Elle s’est faite « en parfaite coordination » avec Israël, a-t-il relevé.
Les menaces de l’Iran
L’Iran menace de « conséquences éternelles ». « Les événements de ce matin sont scandaleux et auront des conséquences éternelles », a averti, dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, sur X, dénonçant le « comportement extrêmement dangereux, anarchique et criminel » des Etats-Unis.
« L’Iran se réserve toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple », a-t-il ajouté.
Réaction de la France après les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens
« La France a pris connaissance avec préoccupation des frappes menées cette nuit par les Etats-Unis d’Amérique contre trois sites du programme nucléaire iranien. Elle n’a participé ni à ces frappes ni à leur planification », a assuré, dimanche 22 juin, le ministre des Affaires étrangères françaises, Jean-Noël Barrot, sur X. La France « exhorte les parties à la retenue pour éviter toute escalade susceptible de conduire à une extension du conflit » et « est convaincue que le règlement durable de cette question passe par une solution négociée dans le cadre du Traité de non-prolifération sur les armes nucléaires », a-t-il poursuivi.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une « dangereuse escalade » appelant à éviter « une spirale de chaos ».
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