EBOMAF porte plainte contre le journaliste Said Penda

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L’homme d’affaires burkinabè Mahamadou Bonkoungou, Président directeur général du groupe Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils (EBOMAF) a porté plainte depuis le 26 juin 2025 à Abidjan contre le journaliste Said Penda pour « diffamation, injures publiques, dénonciation calomnieuse, atteinte à la vie privée et mise en danger de la vie d’autrui ». Burkina Yawana a obtenu – par diverses sources proches de l’homme d’affaires – lundi 30 juin 2025, une copie de la plainte. 

 

La plainte adressée au procureur d’Abidjan a été porté par Patrice Kissile en sa qualité de chargé de communication de Mahamadou Bonkoungou, Président directeur général du Groupe EBOMAF, se disant être mandaté à cet effet. 

M. Kissi affirme attirer l’attention du procureur de la République sur des faits, dit-il, d’une particulière gravité, constitutifs d’infractions pénales.

En effet, explique-t-il, une vidéo massivement relayée sur les réseaux sociaux – notamment Facebook, TikTok et X (anciennement Twitter) – met en scène un individu se présentant sous le pseudonyme « Said Penda », lequel s’adresse directement au Président de la République Gabonaise.

Le chargé de communication indique que dans cette vidéo, Mahamadou Bonkoungou est nommément désigné et gravement mis en cause à travers les propos suivants, sans fondement:

– Il serait un « homme d’affaires véreux »;

– Il se livrerait à des pratiques de surfacturation en Côte d’Ivoire ;

– Il corromprait des décideurs africains à l’aide d’argent liquide ;

– Avec la divulgation publique de ses adresses privées à Paris, portant gravement atteinte à sa vie privée et une menace directe pour sa sécurité.

Pour le groupe EBOMAF, « ces affirmations, diffusées par voie électronique à une audience large, ont causé un préjudice moral considérable », au magna du BTP.

La sortie du journaliste a, selon M. Kissi, porté atteinte à l’honneur, la réputation et la sécurité de l’homme d’affaires, surtout, chef d’entreprise opérant légalement dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe.

Le groupe EBOMAF indique donc qu’au regard de la gravité des faits ainsi exposés, il prie le procureur de bien vouloir recevoir la présente plainte contre X, identifié sous le pseudonyme « Said Penda », pour les infractions suivantes:

– Diffamation publique envers un particulier,

– Injures publiques ;

– Dénonciation calomnieuse ;

– Atteinte à la vie privée ;

– Mise en danger de la vie d’autrui ;

– Et toute autre qualification pénale que l’enquête du parquet pourrait établir.

« Précision étant faite que lesdits faits ont été commis par voie de communication électronique, ce qui constitue une circonstance aggravante », souligne au passage M. Kissi.

Le chargé de communication dit se tenir à la disposition du procureur pour lui fournir toute pièce ou information complémentaire utile à l’instruction de cette plainte.

Ce lundi 30 juin 2025, le journaliste a lui-même confirmé avoir reçu le vendredi 27 juin un appel téléphonique l’invitant à répondre à une convocation suite à cette plainte du groupe EBOMAF.


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