Le reggaeman guinéen Elie Kamano – en exil au Sénégal – a annoncé, vendredi 18 juillet 2025, une « tentative d’enlèvement » à Dakar. Le musicien accuse le régime de Mamadi Doumbouya de cette tentative et assure qu’il est en « lieu sûr » et qu’il va poursuivre son combat contre, dit-il, le « pouvoir machiavélique et oligarchique » de Conakry.
Elie Kamano a affirmé avoir échappé à une « tentative d’enlèvement » à Dakar. L’artiste explique être victime d’une filature. Et pour cela, une jeune dame et un jeune homme ont été mis à contribution.
L’artiste affirme que deux pickup avec à leur bord un commando de huit personnes, ont tenté de l’enlever dans la capitale sénégalaise. Le commando n’a pas pu avoir accès à son appartement malgré la pression exercée sur des proches du musicien, dit-il.
Elie Kamano indique être en lieu sûr après cette tentative d’enlèvement.
L’artiste pointé du doigt Conakry
Depuis cette tentative, des attaques entre la jeunesse de l’Alliance des États du Sahel (AES) et celle du Sénégal sont nées. L’artiste appelle à l’apaisement. « On peut enlever quelqu’un ici au Sénégal sans que les autorités ne soient au courant », affirme Elie Kamano.
Et de pointer clairement du doigt les autorités de son pays. « Cette tentative d’enlèvement n’est l’œuvre que de Mamadi Doumbouya et de son gouvernement. Cette tentative d’enlèvement n’est l’œuvre que de ce pouvoir machiavélique, de ce pouvoir oligarchique, de ce pouvoir qui est en train de bâillonner le peuple de Guinée, de kidnapper toutes les voix dissonantes et de toutes les personnes qui osent dénoncer », affirme le musicien.
Elie Kamano assure aller très bien. « On ne va jamais baisser les bras devant cette tentative d’enlèvement, de kidnapping, de bâillonnement et je vais continuer ma lutte », indique-t-il et d’insister: « je vous rassure que je suis en lieu sûr ».
En séjour au Burkina Faso en juin dernier, le musicien de reggae Elie Kamano avait déploré que son pays la Guinée ne rejoigne pas la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Pour la star du reggae, rien ne va à Conakry qualifiant la situation de « critique ».
Il avait aussi sollicité la nationalité Burkinabè au Président du Faso le Capitaine Ibrahim Traoré car son passeport avait été signalé, disait-il, par les autorités de son pays.

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