En cette matinée de ce mercredi 30 juillet 2025, une Burkinabè s’est rendue dans deux centres médicaux situés dans le quartier Pissy de Ouagadougou. Il s’agit du Centre médical Urbain du secteur 12 et du Centre médical Bethany. La donatrice du jour veut contribuer à la prise en charge des femmes enceintes notamment leur accouchement dans de meilleures conditions.
Les bras chargés, le don de la bienfaitrice – d’un montant de 1 500 000 FCFA – pour les deux centres est composé de climatiseurs pour le laboratoire et la salle d’accouchement des pèse-bébés électroniques avec toise et culotte, des stéthoscopes obstétricale de Pinard, une lampe baladeuse d’examen gynécologique et pour tout couronner, elle a offert un cheque de 300 000 FCFA.

« Nous avons axé les dons sur la prise en charge efficiente de la mère et l’enfant afin de permettre aux personnels soignant d’accueillir nos bébés dans de meilleures conditions », a déclaré la donatrice qui n’est personne d’autre que Leonne Valentine Pilabré/Kini, la promotrice du restaurant Koffi Gombo situé dans le quartier Zone du bois de Ouagadougou par ailleurs Présidente de l’association portant le même nom que le restaurant.

« C’est en réponse à une sollicitation d’un frère et ami, par ailleurs président du COGES du Ceutre Médical Urbain du secteur 12, que nous avous voulu contribuer à aider la population qui fréquente ces deux centres de santé à avoir accès à de meilleurs soins », a ajouté la Promotrice du restaurant Koffi Gombo qui a célébré ses 10 ans d’existence en décembre 2024.

L’association qui porte le nom du restaurant est à but non lucratif et apolitique. L’association évolue essentiellement dans le social et a déjà apporté son soutien à des couches défavorisées. Elle a pour objectif principal de promouvoir la cohésion sociale entre les peuples.

L’association se fixe les objectifs de participer à la formation professionnelle des personnes marginalisées, à contribuer à l’éducation des filles et des enfants en situation difficile, à promouvoir le développement économique des populations et surtout des femmes en se basant sur des réalités endogènes, à promouvoir les secteurs des arts de de la culture, à participer à l’insertion sociale des couches marginalisées et enfin, à promouvoir l’entreprenariat féminin.
Alex Balora, stagiaire

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