Le général Michael Langley – en poste depuis août 2022 – a quitté, jeudi 15 août 2025, la tête du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM). Il a transféré le commandement au général de l’armée de l’air Dagvin R.M. Anders.
« Aujourd’hui, le U.S. Africa Command (AFRICOM) a organisé une cérémonie de passation de commandement à la caserne Kelley à Stuttgart, en Allemagne, en tant que général de Marine Michael E. Langley a officiellement transféré le commandement au général de l’armée de l’air Dagvin R.M. Anders », a annoncé dans un communiqué, le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM).
L’amiral de la Marine Christopher Grady, vice-président des chefs d’état-major interarmées, a présidé la cérémonie et a félicité les deux dirigeants, soulignant le rôle de l’AFRICOM dans la promotion de la sécurité nationale américaine et le renforcement des partenariats de défense à travers l’Afrique, peut-on lire dans le communiqué.
L’AFRICOM, explique que le général Anderson assume le commandement après avoir servi comme directeur du développement de la force interarmées au sein de l’état-major.
Le Commandement des États-Unis pour l’Afrique assure qu’il continuera de « soutenir les solutions de sécurité dirigées par l’Afrique, d’améliorer la préparation et de renforcer les capacités des partenaires sur tout le continent pour contrer les menaces communes (…) »
Quant au général Langley, lui « prendra bientôt sa retraite après plus de quatre décennies de services distingués, ayant conduit l’AFRICOM à travers des défis mondiaux complexes et un engagement élargi avec les partenaires africains », indique le Commandement des États-Unis pour l’Afrique.
Le général Langley quitte ses fonctions après avoir été au centre d’une vive contestation sur ses propos concernant le Burkina Faso. Il avait affirmé que les ressources minières du Burkina ne profiteraient pas au pays mais qu’à ses dirigeants. Des propos jugés offensants et avaient été condamnés par le pays. Des organisations de la société civile avaient menacé de marcher sur l’ambassade des Etats-Unis à Ouagadougou. Une situation rendant dans la foulée, les relations difficiles entre les Etats-Unis et le Burkina. Un émissaire avait été dépêché dans la capitale burkinabè pour essayer de baisser les tensions.
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