La coordonatrice résidente du système des Nations unies au Burkina Faso a quitté ce jeudi 21 août 2025, ont annoncé à Burkina Yawana plusieurs sources proches de l’organisation onusienne. Elle avait été déclarée, lundi 18 août 2025, « persona non grata » dans le pays.
Il s’agit d’une information Burkina Yawana. Madame Carol Flore-Smereczniak a quitté le Burkina Faso ce jeudi. Déclarée « persona non grata », la diplomate – de nationalité Mauricienne – Madame Smereczniak est arrivée au Burkina Faso en juillet 2024 en provenance de la Côte d’Ivoire où elle a servi comme Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) depuis février 2020.
Dès l’annonce de son expulsion, selon les sources de Burkina Yawana, une course contre la montre était engagée. A peine un an de fonction, elle avait 72h pour plier bagages. La désormais ancienne coordonatrice de l’Organisation des Nations unies (ONU) devait aussi travailler intensément à transférer l’ensemble des dossiers à un éventuel intérimaire et tous ses collaborateurs, précisent les sources de Burkina Yawana.
Carol Flore-Smereczniak avait remplacée Barbara Manzi, elle aussi à son tour déclarée « persona non grata » en décembre 2022.
L’expulsion de Madame Smereczniak par le gouvernement burkinabè est en lien avec un rapport des Nations unies intitulé « les enfants et les conflits armés au Burkina Faso ». Le pays a dénoncé ce rapport car, n’ayant pas été associé à son élaboration.
« (…) il ressort que ce rapport a été élaboré par une équipe spéciale pays, coprésidée par la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso », avait écrit le gouvernement dans son communiqué précisant que ce « rapport qui ressemble à une compilation d’affirmations sans fondements et de contre-vérités ne comporte en annexe, ni copies de rapports d’enquêtes, ni arrêts de justice pour étayer les cas prétendus de violations contre des enfants attribués aux vaillants combattants burkinabè ».

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