Les ministres de la Justice de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont dénoncé, lundi 25 août 2025, une persécution des panafricanistes en France, en Côte d’Ivoire et ailleurs dans le monde. Ils citent Alino Faso mort dans des conditions suspectes à Abidjan, Nathalie Yamb, sanctionnée par l’Union européenne, Kemi Seba, Ibrahima Maïga et Franklin Nyamsi.
Dans un communiqué lu à la télévision malienne, les ministre de la Justice de l’AES ont exprimé leur « vive indignation » et ont condamné « avec la plus grandes fermeté, des sanctions et autres actions de harcèlement visant les militants panafricanistes pour leurs soutien aux idéaux panafricanistes et souverainistes des peuples de l’AES ».
Ils ont dénoncé les sanctions de l’UE contre Nathalie Yamb, l’arrestation, la mort de Alino Faso en Côte d’Ivoire et les diverses mesures de harcèlement contre Franklin Nyamsi, Kemi Seba, Ibrahima Maïga et d’autres panafricanistes.
« Ces actes illégaux et inhumains constituent une atteinte grave aux libertés fondamentales et aux droits inaliénables et imprescriptibles de la personne humaine », peut-on lire dans le communiqué.
L’AES « dénonce une tentative de museler les voix africaines qui revendiquent la fin du néocolonialisme et la construction d’un ordre international plus juste et plus équitable ».
Les ministres « exigent des autorités ivoiriennes une enquête transparente et diligentes pour faire toute la lumière sur les circonstances très troubles de [la] mort tragique » de Alino Faso.
L’AES dit exprimer « toute sa solidarité avec tous les panafricaniste persécutés » et demande aux « autorités françaises de respecter les valeurs et principes qu’elle ne cesse d’instrumentalisés pour déstabiliser l’AES ».

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