Le Burkina exige le respect de sa souveraineté, (porte-parole gouvernement)

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Évoquant la position du Burkina Faso vis-à-vis des organisations internationales en lien avec la dernière expulsion de la coordonatrice du système des Nations unies au Burkina Faso, le porte-parole du gouvernement Gilbert Ouédraogo a affirmé que le pays exige le respect de sa souveraineté. Il a assuré que le Burkina Faso ne tournera pas le dos à l’Organisation des Nations unies.

« Aujourd’hui le Burkina Faso ne tourne pas le dos au système des Nations unies mais le Burkina Faso exige que sa souveraineté puisse être reconnue et respectée », a déclaré le porte-parole du gouvernement dans une interview accordée au média russe RT français.

« Nous voulons que notre souveraineté en tant qu’Etat puisse être respectée et que dans nos rapports avec nos partenaires nous puissions avoir une part à jouer dans tout le travail qui se fait parce qu’il est inconcevable qu’une institution dans un pays puisse élaborer un rapport sans associer les institutions et les responsables de ce pays », précise le ministre Gilbert Ouédraogo. 

« Nulle part au monde cela ne se fait. Nous n’allons pas accepter que dans nos pays, des gens, par condescendance puissent penser un seul instant qu’il est possible d’élaborer un rapport aussi grave sur des questions sensibles sans associer nos institutions, le gouvernement », s’est-il indigné.

« Nous avons à plusieurs reprises interpellé la coordonatrice du système des Nations unies et l’ensemble des agences qui constituent le système des Nations unies au Burkina Faso », ajoute le porte-parole du gouvernement. Il rappelle que le 25 mars dernier, le gouvernement a convoqué les Nations unies sur les différentes terminologies

« (…) nous leur avons dit très précisément qu’il y avait une part à faire entre les terroristes, que jusque-là ils qualifiaient de groupes armés. Ils utilisaient des terminologies que nous ne concevons pas », indique le ministre Ouédraogo. « Au Burkina Faso, il n’y a pas de lutte armée. Il y a le terrorisme et l’Etat burkinabè à travers les forces combattantes qui luttent contre le terrorisme », a-t-il insisté. « Nous ne pouvons pas comprendre que nous puissions – à cette étape de la lutte – voir des rapports qui mettent sur le même pied d’égalité nos armées avec les terroristes qui ne sont que des bandits, qui ne savent que violenter les populations, tuer et égorger », a-t-il dit.

« Nous estimons qu’aujourd’hui la communauté internationale devrait être solidaire de tous ces peuples du Sahel qui sont victimes du terrorisme. Nous devons faire un front commun pour lutter contre le terrorisme », a ajouté Gilbert Ouédraogo et d’assurer: « notre objectif, c’est d’avoir des interlocuteurs sérieux et crédibles ».


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