Plus d’utilisation de chèque dans l’administration au Burkina

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Le ministre de l’Economie – dans une circulaire – a interdit « l’utilisation du chèque, même certifié, comme moyen de paiement dans toutes les opérations financières de l’administration publique ». Le gouvernement entend cesser les « dysfonctionnements récurrents qui affectent l’efficacité de la gestion des finances publiques », précise la note du ministre Aboubacar Nacanabo.

« L’utilisation du chèque comme moyen de paiement dans les opérations financières de l’administration publique génère des dysfonctionnements récurrents qui affectent l’efficacité de la gestion des finances publiques. 

L’utilisation du chèque comme moyen de paiement dans les opérations financières de l’administration publique crée de nombreux dysfonctionnements, annonce le gouvernement.

« Ces dysfonctionnements se manifestent notamment par de fréquents incidents de paiement et des coûts supplémentaires qui grèvent le budget de l’État », peut-on lire dans la note du ministre précisant que cette situation ne permet pas une gestion efficace de la trésorerie publique et affecte la qualité des services rendus aux usagers de l’administration publique.

« Dans le souci d’améliorer l’efficacité des services publics et de garantir une meilleure sécurité des transactions financières, je vous informe de l’interdiction de l’utilisation du chèque, même certifié, comme moyen de paiement dans toutes les opérations financières de l’administration publique, à compter du 1er octobre 2025 », indique la circulation.

En conséquence, affirme le ministre de l’Economie, « les moyens de paiement autorisés sont désormais exclusivement:

• le numéraire (dans les limites réglementaires prévues) ;

• le mobile money ;

• la plateforme de paiement électronique Faso Arzêka ;

• les virements bancaires ».

Le gouvernement précise que « cette mesure s’applique à toutes les structures de l’administration centrale, des collectivités territoriales, des établissements publics de l’État, ainsi qu’à toute entité bénéficiant de fonds publics ou agissant pour le compte de l’État ».

« Une période transitoire de trente (30) jours, soit jusqu’au 1er octobre 2025, est accordée pour l’acceptation des chèques émis avant l’entrée en vigueur de cette interdiction », a indiqué Aboubacar Nacanabo.

Le communiqué du gouvernement


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