Le Mali à l’Algérie à l’ONU: « à bon entendeur, tant pis »

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Le Mali – depuis la Tribune des Nations unies – a condamné, vendredi 26 septembre 2025, la destruction de son drone par l’Algérie  le 1er avril 2025. Le Premier ministre du Mali Abdoulaye Maïga qui a condamné « fortement cette agression » annonce avoir saisi la cour internationale de justice à cet effet. 

C’était un des discours les plus attendus par les peuples de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES). Le Mali a une fois de plus déploré la destruction par l’Algérie de son drone. Le Mali qui qualifie le régime algérien de « junte », l’a appelé à trois reprises à « cesser de soutenir le terrorisme international et à s’impliquer résolument dans la promotion de la paix et de la sécurité dans un esprit constructif en respectant la souveraineté des États ».

Le Mali a prévenu: « face aux assauts et à l’adversité, nous ne serons pas des spectateurs. Pour chaque balle tirée contre nous, nous réagirons par réciprocité. Pour chaque mot employé de travers, nous réagirons par réciprocité », assure le Premier ministre malien. 

L’Algérie, selon le Mali, en sait plus de la destruction de son drone. « L’attaque ayant visé les forces maliennes a Tinzawaten s’est déroulée à quelques kilomètres de la frontière algérienne. Curieusement, la junte algérienne n’a rien vu ni entendu alors même que l’acte terroriste a été planifié sur son territoire », affirme le chef du gouvernement malien qui trouve « troublant pour un pays qui a été désigné comme champion de l’Union africaine de la lutte contre le terrorisme et qui est devenu ces dernières années dit-il, champion de la promotion du terrorisme et exportateur du terrorisme ».

Il a rappelé que le Mali a « activement soutenu de manière exceptionnelle l’Algérie dans sa guerre de libération contre le colonisateur français ».

« Au regard de cette position politique constante en faveur du panafricanisme ajoutée à la proximité géographique entre deux pays qui partagent une frontière distante de 1300 kilomètres, le Mali a toujours observé à l’endroit du peuple frère algérien, une attention bienveillante », a dit le Premier ministre Maïga rassurant que l’AES n’a pas peur et qu’elle est capable de réagir s’il le faut.


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