Déstabilisation du Burkina: le journaliste ivoirien condamné à deux ans de prison au Niger 

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Le verdict de l’affaire du journaliste ivoirien Serge Mathurin Adou pour « atteinte à la sûreté de l’État » contre les autorités burkinabè est tombé le lundi 24 novembre 2025, à Niamey au Niger.

Il a été condamné à deux (02) ans de prison ferme après avoir été inculpé et placé en détention préventive fin 2024 au Niger, a rapporté le quotidien privé nigérien. « L’Enquêteur ».

« Serge Mathurin Adou a écopé de deux ans de prison ferme vendredi par un tribunal de grande instance (…) Les trois juges professionnels et les deux jurés ont prononcé à l’unanimité une peine de deux ans d’emprisonnement ferme », a rapporté lundi, le media.

Serge Mathurin Adou a disparu à Niamey le 1er septembre 2024, après avoir indiqué à son épouse qu’il devait répondre à une convocation de la police. Quelques semaines plus tard, le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamadou Sana, l’accusait d’être impliqué dans un « complot » et dans « plusieurs tentatives de déstabilisation » visant le pays.

Il a ainsi été inculpé le 11 novembre 2024 pour « atteinte à la sûreté de l’État » et placé en détention préventive dans une prison en province, une cinquantaine de Niamey, selon Victor Akpro Akessé, consul honoraire de Côte d’Ivoire au Niger.

Au total, le ministre Sana avait cité une quinzaine de personnes – civiles et militaires – impliquée dans cette tentative de déstabilisation. Parmi elles, des anciens ministres, des journalistes, des activistes et des officiers de l’armée burkinabè.

Selon le récit du ministre alors, Serge Mathurin, journaliste nigérien d’origine ivoirienne, représentant – dans le complot – Le Voyageur au Niger, avait hébergé le commandant Ahmed Kinda la nuit du 29 août 2024 pour lui permettre de s’échapper et devait faciliter également l’infiltration de tout le commando à l’est du Burkina Faso ». « Abdoulaye Barry (ndlr journaliste aussi) lui avait demandé de garder 4 téléphones satellitaires de marque Thuraya destinés aux opérations funestes », avait précisé le ministre de la Sécurité.


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