Les travaux des États généraux des transports terrestres et maritimes ont pris fin après trois jours d’échanges intensifs réunissant l’ensemble des acteurs du secteur.
Présidant la cérémonie de clôture, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo, a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des contributions formulées, au nom du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Dans son discours, le ministre a félicité l’ensemble des participants pour « la pertinence des analyses » et « l’engagement patriotique » ayant guidé les réflexions sur les forces et les faiblesses du secteur des transports au Burkina Faso. Selon lui, les recommandations issues de cette rencontre témoignent d’une volonté commune de bâtir « un secteur moderne, efficace et véritablement moteur du développement socio-économique du pays ».
Vers une réforme globale du secteur des transports
Les débats ont porté sur plusieurs thématiques majeures, notamment la modernisation des infrastructures, la professionnalisation des acteurs, ainsi que l’amélioration de la gouvernance et de la sécurité dans le domaine des transports terrestres et maritimes.
Le ministre Zerbo a indiqué que les propositions recueillies, enrichies par les consultations régionales antérieures, constitueront la base d’un plan national de réforme globale que le gouvernement prévoit d’élaborer en collaboration avec l’ensemble des parties prenantes.
« Chaque secteur doit s’inscrire dans la dynamique nationale de résilience, de reconstruction et de développement », a rappelé le ministre, citant la vision exprimée par le Président du Faso. Il a souligné l’importance d’un secteur des transports capable de contribuer à la création d’emplois décents et au renforcement de la souveraineté nationale, dans un contexte sécuritaire et social exigeant.
Une mobilisation multisectorielle saluée
Émile Zerbo a également rendu hommage à la diversité des participants : représentants de l’administration centrale, collectivités territoriales, organisations professionnelles, société civile, autorités coutumières et religieuses, ainsi que les jeunes et les femmes.
Cette mobilisation témoigne, selon lui, de l’ambition collective d’ériger un secteur des transports « dynamique, ouvert et équitable ».
Il a par ailleurs salué le travail du comité national d’organisation, du modérateur et des rapporteurs, dont l’implication a permis le bon déroulement des travaux.
Cap désormais sur la mise en œuvre
Le ministre d’État a conclu en affirmant que l’heure était désormais à l’action.
Les recommandations formulées pourraient servir de fondement à l’élaboration d’un futur plan national de réforme du secteur, élaboré avec toutes les parties concernées.
Déclarant les travaux officiellement clos, il a réitéré ses félicitations aux participants avant de lancer l’appel patriotique :
« La Patrie ou la Mort, nous vaincrons ! »
André Yameogo, stagiaire

Votre commentaire