Le Burkina Faso n’a pas autorisé les 11 soldats nigérians – à bord du C-130 de l’armée de l’air – à regagner leur pays le Nigeria, selon diverses sources à Burkina Yawana.
Dans une précédente publication, Burkina Yawana – citant des médias nigérians – annonçait leur libération, ce qui n’est pas le cas pour l’instant.
Les 11 officiers de l’armée nigériane à bord de l’aéronef de l’armée de l’air nigériane qui a atterri d’urgence ce lundi 8 décembre à Bobo Dioulasso – deuxième grande ville du pays – n’ont toujours pas été autorisés à regagner par vol le Nigeria comme l’écrivait précédemment notre média en se basant sur des médias nigérians.
Burkina Yawana – qui s’excuse auprès de ses nombreux lecteurs – peut néanmoins assurer que l’aéronef C-130 qui s’était posé, lundi, sur le sol burkinabè est toujours sur le territoire national.
La Confédération des États du Sahel a condamné la violation de son espace aérien par cet aéronef appartenant à l’Armée de l’Air de la République fédérale du Nigéria. Selon son communiqué, l’appareil de type C130, a été « contraint de se poser ce jour, 08 décembre 2025, à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, à la suite d’une situation d’urgence en vol ; alors qu’il évoluait dans l’espace aérien burkinabè ». Les défenses aériennes et antiaériennes de l’AES sont en « alerte maximale » et « autorisées à neutraliser tout aéronef qui violerait l’espace », ont prévenu les chefs d’État.
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