À Bamako, une rencontre de 48 heures réunissant les chefs d’Etat du Burkina Faso, et du Niger s’ouvre ce lundi 22 décembre.
Les trois dirigeants, regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), entendent renforcer leur coopération régionale. Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et le général Abdourahamane Tiani, Président du Niger sont accueillis à l’aéroport par leur homologue du Mali, le général Assimi Goita.
Les chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES) vont se pencher sur les questions majeures de la nouvelle alliance. La défense et la sécurité seront les principaux sujets à l’ordre du jour de la rencontre. Les trois dirigeants doivent rencontrer le commandement de la Force unifiée de l’AES nouvellement installée.
Cette force, composée de militaires des trois pays, est chargée de lutter contre l’insécurité et les groupes terroristes dans l’espace AES.
Il est bien évident que les chefs d’Etat de l’alliance pourraient aussi se pencher sur les rapports entre l’AES et d’autres organisations régionales telles la Cedeao ou encore l’union africaine. Les récents développements politiques dans la région, le putsch en Guinée-Bissau et celui manqué du Bénin pourraient être dans les discussions des trois dirigeants.
Au cours de leur rencontre, les chefs d’État doivent également entériner la signature, par leurs ministres des Affaires étrangères, d’un protocole instituant la Télévision de l’AES, dont le siège sera basé à Bamako. Les discussions porteront aussi sur le projet de création d’une banque commune d’investissement, régulièrement évoqué lors des précédents sommets.
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