Le Président du Faso a assuré, mercredi 31 décembre 2025, dans son discours de fin d’année aux Burkinabè, que la guerre va continuer à s’intensifier la prochaine année. Le Capitaine Ibrahim Traoré a fait le bilan de 2025 dans plusieurs domaines notamment sécurité/défense, éducation, économie, énergie, agriculture/élevage et bien d’autres.
Le Président du Faso dans son allocution, a annoncé que toute l’année 2025, du personnel a été recruté pour renforcer les effectifs de l’armée burkinabè. Le Président Traoré a affirmé que de nombreuses units spécifiques ont été créées et le pays a pu s’équiper en armement notamment en matériel lourd et stratégique. « La guerre va continuer à s’intensifier », a assuré le Président du Faso.
Le chef de l’Etat a fait le point d’une « opération audacieuse » qui a été lancée il y a tout juste deux mois.
L’opération a permis à l’armée burkinabè de se poser dans les sanctuaires de l’ennemi. Des territoires – sous contrôle terroristes depuis des années – ont été récupérés.
« L’ennemi a été écrasé au passage des forces combattantes », annonce le Président Traoré. Le chef de l’État assure que ces opérations vont se poursuivre. L’armée va continuer à monter en puissance, a-t-il indiqué. Un changement interviendra en 2026.
Les Volontaires pour la défense de la patrie vont être réorganisés et vont davantage monter en puissance.
Le gouvernement a déployé tout un dispositif pour accueillir et réinstaller les déplacés dans les zones reconquises. « Le Burkina Faso vaincra, le terrorisme sera un passé », a rassuré le Président du Faso.
Le Président du Faso a touché à tous les domaines de la vie de la Nation. Parlant de l’économie du pays, il a assuré que l’Economie burkinabè se porte très bien en témoigne l’intérêt des investisseurs sur les levées de fonds sur le marché régional. Il a salué la diplomatie burkinabè qui rayonne à travers le monde. Il y aura des réorganisations très prochainement, a-t-il souligné car, dit-il, la géopolitique mondiale impose cela au pays. De l’agriculture à la santé en passant par la culture, la justice, l’éducation, le chef de l’État n’a laissé aucun domaine.

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